Berthe Morisot et Mary Cassatt : des femmes impressionnistes injustement oubliées
Les noms de Monet, Degas ou Manet vous rappellent certainement quelque chose. En effet, ces peintres ont mis en avant un nouveau mouvement : l’impressionnisme.
Pourtant, Morisot et Cassatt, deux femmes peintres, ont elles aussi mis leur pierre à l’édifice. Félicitées et adulées par les amateurs d’art et la presse, elles ont par la suite été oubliées.
Mme Morisot, française, faisait partie des fondatrices du groupe sur l’impressionnisme vers 1860, avec Manet, Degas, ou bien Renoir. Quant à Mary Cassatt, elle était d’origine américaine. Petit à petit, les critiques les ont relayées au second plan pour ne parler que de leurs homologues masculins.
Cependant, au Québec, le Musée National des Beaux-Arts, et à Paris, le Musée Jaquemart, ont mis en lumière à nouveau ces deux peintres ayant failli sombrer dans l’oubli, afin de rétablir une part de vérité sur ce mouvement.
C’est grâce à Manet que Berthe Morisot a pu rejoindre l’impressionnisme. Cela lui a permis de révéler son modernisme qu’elle possédait déjà dans sa façon de colorer les femmes et lui permettant également de mettre en avant la complexité de l’Homme. Le caractère ambigu de ses peintures intrigue, comme celle d’une femme qui se penche su son enfant, avec des traits emprunts de regrets.
A sa manière, Cassatt a aussi fait chavirer les conventions. Malgré un premier succès aux Etats-Unis, elle a préféré se mêler aux impressionnistes de Paris, auprès de Degas. Elle présente notamment son œuvre à l’exposition universelle de 1878. Cependant, malgré un échec, cela lui confirma son côté moderne, avant-gardiste, et son appartenance à la rébellion impressionniste.
Redécouvrir le même art sous de nouveaux pinceaux reste toujours intrigant.