L’art de réaliser les génériques de film

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Ils sont reconnaissables parmi des centaines, et marquent l’histoire du septième art. Lorsque dans la salle, la lumière se tamise et les chuchotements s’estompent, la bobine est mise en route.

 

Au fur-et-à-mesure qu’il gagne en considération, le cinéma permet aux réalisateurs de s’inventer lors des génériques.

Au début, il s’agissait de cartons, comprenant les noms des metteurs en scène du moment. Cela permettra de mettre en place les futurs « title sequences » quelques dizaines d’années après.

Cela évite au générique de faire office de simple liste interminable.

Saul Bass, en 1955, réalise un tremplin en utilisant un symbole graphique plutôt qu’une image mettant en scène un moment du film. Cela en intriguera plus d’un et changera pour toujours l’avenir du générique.

Des graphistes mettent leur patte dans de nombreux films, et ainsi Stephen Frankfurt propose un générique avec prise de vue réelle pour préparer le spectateur au film, et à son ambiance.

Dans « Star Wars », un long texte perdu dans l’univers sans titre ni nom permet d’informer le spectateur sur l’intrigue.

Puis d’autres améliorations techniques ont permis aujourd’hui de créer des génériques plus originaux les uns que les autres.